Babylove est entrée à l'école !

Ca y est, Babylove a fait sa première rentrée, comme une grande et presque sans un regard pour ses parents : elle est allée s'installer toute tranquille à une table et s'est mêlée aux autres enfants comme si de rien n'était. Je suis toujours admirative de la confiance qu'elle a en elle et de sa détermination. Elle ne cesse de m'étonner.

Son grand frère était très fier lui aussi d'escorter sa "tite soeur" dans son école.

Parallèlement à tout ceci, moi j'expérimentais les formations maison de notre grand ministère : l'EN. Toujours un grand moment.

Tout d'abord, accéder au lieu de formation : choisi le plus soigneusement possible : peu pratique et difficile d'accès.

Exemple concret : 25 minutes de voiture, 25 minutes de train, 15 minutes de métro et arrivée dans un quartier où rien n'est indiqué et où il vous faut trouver des bonnes âmes pour vous indiquer le chemin. Les deux premières ne connaissaient pas, la troisième m'a envoyée à l'opposé, enfin on m'a indiqué la bonne route avec cette phrase encourageante "à pied, ça va vous faire un bout".

Donc, 40 minutes de marche plus tard, j'arrive à destination (soyons honnête, sans l'erreur d'aiguillage, j'aurais mis 20 minutes). Mais bon, deux heures de transport sur quatre moyens différents, je ne sais pas pourquoi je trouve cela légèrement abusif.

Une fois sur place, on attaque par l'inévitable tour de table, façon Alcooliques Anonymes : je me présente, d'où je viens, quelles sont mes difficultés. En général, l'assemblée se divise en deux groupes :

• le coin des pleureuses

• moi, ma vie, mon oeuvre : comment je suis trop douée, comment j'ai trop mis des supers projets en place : moi je, moi je, moi je....

Inutile de vous dire que la journée fut longue, beaucoup de temps perdu pour glaner deux ou trois informations intéressantes et l'impression que les vraies difficultés ne sont pas abordées, personne ne voulant se présenter comme celui ou celle qui rame.

Bref, chemin en sens inverse avec un petit handicap supplémentaire pour bien charger la journée à bloc : je ne rentre pas à la maison, mais je repars au collège pour une réunion. Le premier qui me dit que les fonctionnaires ne font rien risque de le regretter. Et on recommence dans 10 jours.